Les différents types des SCPI fiscales
Quand on parle de SCPI fiscales, on fait référence à une catégorie de SCPI qui a pour vocation de permettre à son détenteur de profiter d’une réduction d’impôts. Cette catégorie de SCPI ne permet ni de générer ni de distribuer du revenu. Elle est uniquement centrée sur la réduction d’impôts. Il existe principalement trois types de SCPI fiscales qui peuvent vous garantir cela.
Les SCPI Pinel
Il s’agit là de la catégorie de SCPI fiscales la plus connue. Ces SCPI offrent la possibilité de profiter des avantages fiscaux proposés par la loi Pinel. En tant qu’investisseur, vous pouvez avoir une réduction d’impôts comprise entre 12 et 21%. Mais pour en bénéficier, vous êtes tenu de remplir certaines conditions.
Tout d’abord, vous devrez vous procurer un bien d’environ 300.000 euros maximum. Ensuite, vous devrez respecter un zonage spécifique. Et enfin, la réduction d’impôts se fera suivant la durée de location du bien. Pour un engagement de location de 6 ans, ce sera 12% de réduction. Pour un engagement de 9 ans, ce sera 18%, et pour un engagement de 12 ans, vous aurez droit à une réduction de 21%. Vous voyez donc que les avantages d'investir en scpi sont bien multiples.
Les SCPI Malraux
La SCPI Malraux se soumet également à la loi Malraux. Elle présente les mêmes modalités et conditions que la loi de défiscalisation à laquelle elle est adossée. En une seule fois, vous pourrez profiter d’une réduction d’impôts qui est soit de 20%, soit de 30%. Cela dépendra surtout de l’emplacement de votre bien immobilier.
Pour tirer profit de cette catégorie de SCPI fiscales, il vous faudra vous procurer un bien ancien qui doit être rénové, réaliser les travaux qui s’imposent, et prendre un engagement de location durant une période de 9 ans au moins.
La SCPI de déficit foncier
Ce type de SCPI fiscales a pour objectif de créer un parc immobilier constitué d’immeubles et de biens anciens à rénover. Une fois que tous les travaux seront effectués, il sera possible pour l’associé de bénéficier du régime du déficit foncier. Dès lors, on pourra déduire des revenus fonciers (et dans la limite de 10.700 euros) du revenu global, la quote-part des charges d’entretien, ainsi que des travaux engagés.
Comprenez juste que quand on parle de déficit foncier, cela veut dire que l’investisseur pourra réduire sa base d’imposition.